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Chutons en rhytme [ft. Lillia Mizutani, Owain au téléphone]

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Chutons en rhytme [ft. Lillia Mizutani, Owain au téléphone] Empty Chutons en rhytme [ft. Lillia Mizutani, Owain au téléphone]

Message par Andi Evan Dim 10 Juin - 0:13

Chutons en rythme
Elle a l’impression de s’être énormément amusée rien qu’à l’idée de monter dans un arbre, mais maintenant qu’elle est à califourchon sur une branche depuis quelques minutes, elle s’ennuie à mourir, et est presque énervée envers elle-même d’avoir fait un truc aussi bête et inutile.
Andi pousse un soupir en regardant le sol, quelques mètres plus bas, et a moins envie de rester bêtement là où elle est que de s’emmerder à redescendre doucement en essayant de ne rien se casser.
« Non mais sérieux, j’ai l’impression de n’avoir jamais pensé que c’était une bonne idée. Mais pourtant je l’ai pensé ! »
« Aaaaaarg. »
Elle aimerait que quelqu’un vienne la chercher et la descende de là. Elle se demande si elle a un père, et si son père serait du genre à aider une jeune femme d’environ 20 ans à descendre d’une branche sous prétexte que c’est sa fille. Peut-être est-il moins feignant qu’elle, ou alors le tient-elle de lui. Il n’est pas là, c’est tout ce qu’elle sait, et il est temps qu’elle redescende avant de décider qu’emménager-là ne serait pas une si mauvaise idée.
YOUUU AAARE MY SENPAAAAI MY ONLY SENPAAAAAAAIIII

« C’est qui le con qui- »
Puisqu’elle est toute seule dans la forêt, et plus encore dans la cime des arbres, parler toute seule n’est pas un mal. Elle se coupe pourtant dans sa phrase supposée illustrer sa colère envers la personne qui a changé sa sonnerie de téléphone pour une version métal d’une parodie de You are my Sunshine et fourre hâtivement sa main dans sa poche, seulement pour en arracher son téléphone et immédiatement le faire tomber. Tout en bas. Dans la terre.
« C’est solide, ces trucs ? » est sa première pensée ;
« Et merde » est la seconde.
YOU GIVE ME DOKIIIIIIIS AND SHADES OF GREEEEEEEEY

La chanson est en train de se répéter pour la deuxième fois, en plus. Elle se dit qu’au moins ça prouve qu’il n’est pas cassé, mais avoir une chanson si courte comme sonnerie donne l’impression à la jeune femme que son E.V.EPhone va s’arrêter de sonner plus vite que d’habitude, et elle jette quasiment sa main contre sa bouche pour en ronger les ongles en commençant à se demander sérieusement comment elle va faire pour le récupérer avant qu’il finisse de sonner.
Elle se dit qu’à tous les coups, parce qu’il est difficile à atteindre, c’est que c’est un appel important, et qu’à tous les coups si elle ne répond pas, ça va lui retomber dessus. Parce que c’est évidemment toujours comme ça, elle aura beau répondre au téléphone aussi souvent que la majorité des gens, c’est l’appel auquel elle ne pouvait littéralement pas répondre qui va être important.
Alors… Elle se jette par terre.
Pas tête la première, évidemment, elle n’est bête à ce point. Elle se soulève légèrement de sa branche et s’élance, les jambes en avant, vers le sol ; en atteignant le sol elle plie les jambes et atterrit accroupie. Elle pousse un petit « ouf » à l’atterrissage et reste immobile quelques secondes, attendant des applaudissements, mais aussi le temps de s’assurer qu’elle ne s’est pas détruit le corps entier et qu’elle n’est pas prête à s’écrouler.
Mais non, ça va.
YOUUU AAARE MY SENPAAAAI

Elle se mord la langue en se retenant de dire « putain » (pourquoi elle se retient ? Elle est littéralement seule) et elle se jette en avant pour attraper son téléphone, se griffant le poignet contre le sol au passage.
« A-A-A…»
Elle ravale sa salive et pousse un bon gros soupir.
« Allô ? »
« Allô, euh… »
C’est la voix d’Owain qu’elle entend. Affalée par terre, elle ferme les yeux.
« Ce n’était sûrement pas important, hein ? »
« Ça va, meuf ? »
« Ouais. Ça me surprend beaucoup mais apparemment ça va. Ouais.  »
Elle l’entend réfléchir une seconde. C’est qu’il marque une courte pause, mais elle a l’impression de l’entendre réfléchir, et c’est comme ça qu’elle le décrit.
« T’es sû-, ‘fin… Ouais, okay, on va dire que je te crois. Pour cette fois. »
« Pour cette fois. »
« En fait je t’appelais pour savoir si t’avais vu Lillia récemment, par le plus grand des hasards. »
« Lillia ? Lillia ? Hm… »
Elle rouvre les yeux afin de mieux les lever au ciel pour réfléchir, mais elle ne se souvient vraiment pas avoir vu ou même pensé à cette jeune fille récemment.
« Non, il me semble pas. Pourquoi ? »
« Ah, merde. Bah personne ne l’a vue depuis trois jours, donc je commence à quelque peu m’inquiéter, tu vois… »
« Ah… Ah ! Donc c’est important en fait ? »
« Euh… Ouais ? Euh… Ouais, complètement en fait. »
« Okay, cool ! Enfin non. Mais ouais, c’est important. Donc si je vois Lillia, je te contacte du coup ? Ou mieux, je la ramène en sécurité. »
« Si elle est pas en sécurité ce serait la route à prendre, ouaip. »
« Pas de souci, tiens moi au courant si vous la trouvez du coup. »
« Tu peux compter sur moi. Allez, à plus du coup. »
« Ciaaaaoooooo. »
Elle raccroche et jette son bras en avant, son téléphone cette fois-ci fermement dans sa main en soupirant. Au moins c’était un minimum important, se dit-elle, et elle n’a pas sauté de plusieurs mètres pour rien du tout, mais elle se dit aussi que ça aurait pu attendre qu’elle descende et rappelle.
Ce qui est fait est fait, et il n’y a rien qu’elle puisse y faire. Quelques instants plus tard elle est relevée, dépoussiérée, et elle grimace en regardant son poignet légèrement abîmé par la griffure des petits cailloux éparpillés sur la terre du chemin où elle était allongée.
La forêt est principalement faite d’arbres, de feuilles et de mousse, mais quand on s’y enfonce assez on y trouve parfois des sentiers. Elle n’aurait pas pu monter à un arbre au-dessus d’un tapis de feuilles ou quoi, non, il a fallu qu’elle tombe sur du solide. Un soupir de plus, et elle se renfonce dans la forêt (les feuilles et la mousse) là d’où elle vient, bien décidée à rentrer chez-elle et mettre fin à cette promenade sans but.
Elle marche, elle marche, et pour une fois elle sait parfaitement où elle va, bien qu’elle se soit pas mal enfoncée dans la gigantesque forêt de cette île supposément tropicale. Il faut dire qu’elle a fait attention à l’aller à ne pas se perdre, parce que ça lui est bien évidemment déjà arrivé, et ce n’était pas tout à fait hilarant. Cette fois-ci, elle se souvient parfaitement des détours qu’elle a pris, de chaque marque reconnaissable possible sur son chemin, et elle est sûre de prendre exactement la même route au retour qu’à l’aller.
Andi voulait profiter de la musique de la nature, et n’a donc pas emmené de casque, mais elle commence à regretter cette décision, parce qu’elle a, comme si souvent, changé d’avis. Peut-être est-ce son horrible sonnerie qui lui a donné envie d’écouter n’importe quoi d’autre qui puisse nettoyer ses oreilles, mais en tous cas, elle ne peut que prendre une mine boudeuse en regardant son téléphone nu d’accessoires audio.
Elle sursaute soudainement en entendant de la musique. De la musique ? « Mais ça n’a aucun sens ! »
Elle allume l’écran de son téléphone et l’application musique n’est pas ouverte. Jamais n’oserait-elle lancer une musique de son téléphone au-dessus des sons de la nature, de toute manière, et il lui semble que la musique vient d’ailleurs.
Elle s’arrête net et tend l’oreille ; elle entend… Lillia.
Un violon, et la manière dont la musique est jouée… C’est définitivement Lillia Mizutani, Andi la reconnaît parfaitement. Elle joue bien et bien sagement pour une petite hyperactive et c’est ce que la jeune femme apprécie le plus chez elle, mais ce n’est pas juste parce que c’est Lillia qu’elle reconnaît son jeu, c’est parce qu’elle a un problème et c’est tout.
Chacun joue à sa manière, chacun a son propre style et donne ses sentiments à son instrument. Le jeu de chaque a un arrière-goût différent ; on dit souvent d’Andi qu’il y a quelque-chose de plus quand elle joue, qu’elle joue parfaitement mais donne en même temps une touche personnelle aux morceaux, d’une manière indescriptible, que l’on ne peut qu’entendre. Andi, elle, est tout simplement capable de reconnaître la personne derrière chaque jeu, et elle n’y réfléchit pas plus que ça.
Elle tape dans ses mains. Il semblerait qu’elle n’ait pas répondu au téléphone pour rien !
… Elle aurait pu attendre une seconde le temps de rappeler… Mais c’est le geste qui compte. Voilà.
Elle se dirige vers l’origine du son, n’ayant pas de mal à la localiser, et n’oublie évidemment pas de surveiller les détours qu’elle prend, parce qu’elle ne retrouvera malheureusement pas son chemin à l’aide du chant des oiseaux.
Et là, dans un endroit des plus lambda, elle trouve la petite Lillia, concentrée sur son violon, lui faisant face sans la voir s’approcher.
Quelle scène de rêve, quelle illustration digne d’un musée, Andi ne peut s’empêcher de dégainer son téléphone avant de n’être trop près et de soigneusement en prendre une jolie photo. Elle sait qu’elle la montrera à bien des gens, après tout, qui n’aimerait pas voir ça ?
Mais elle s’approche quand même, n’étant pas là que pour le côté artistique de la chose, et elle est bientôt à côté de la petite fille, qui ne l’a tout de même pas remarquée, jouant toujours.
Elle ne sait pas ce qu’elle joue, mais elle ne voudrait pas la couper. Ne sachant que faire de mieux, elle attrape la musique par ce qui lui semble être le début d’une phrase, et chante par-dessus, comme si elle était la chanteuse de son instrumental ;
« Et si le vert de la nature est magnifique,
Pas tant l’est celui sur les visages de ceux qui paniquent. »

Elle saute un vers, hésitant un instant.
« Leurs conversations quand je ne suis pas là sont pathétiques. »
Ça loge, ça colle, c’est parfait, et ensemble elles devraient écrire des chansons (sûrement mieux que celle-là, l’improvisation c’est pas tant son truc que ça). Au moins elle aura attiré son attention, et quand Lillia ouvre les yeux, Andi lui sourit.
andi evan et lillia mizutani | words: 1743 | notes: la musique adoucira ses douleurs
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