Aujourd'hui... [ft. Lillia Mizutani]

...C'est Noël !

with Memes, Piano & Hugs

On entend Lillia faire un grand Oooh d'admiration alors qu'Owain attrape Adele dans ses bras et que les deux rient l'un contre l'autre. Elle les applaudit avec grande énergie.

Ils tournent un peu, c'est qu'Adele lui a presque sauté dessus. C'est pris avec beaucoup de joie. Après tout c'est la période, celle où il fait assez froid dehors pour amener les gens à se rapprocher pour chercher chaleur humaine. Owain cesse de la faire tourner, et ils se tiennent l'un en face de l'autre à se tenir les bras encore.

- "J'peux pas te dire hello from the other side d'ici, t'sais ?

- Oh, tu ne veux pas de mes calins ? C'est une première nouvelle, ça, elle lui sourit également, lueur maligne à l’œil.

- Hahah, you got me - one doesn't simply dislike hugs from the Ultimate Hugger.

Lillia en profite pour enlacer brusquement Adele dans ses bras en un groaaar aussi terrifiant que peut l'être d'une fille de son apparence. Owain est cogné dans le processus, évidemment, mais échappe au fait de glisser à temps. C'est que le temps passé en compagnie de la petite l'avait aidé à prendre plus facilement les malheurs qui suivaient la capacité de la benjamine. On l'entend sortir plein d'onomatopées la petite, des sons de bonheur à se serrer contre de jolies et agréables formes - à profiter des capacités de l'ultimate hugger.

- Adele tu sens tellement bon ! Tu utilise quoi comme fleur ? Ou comme fruit ?

Une des nécessités pour être l'ultimate loveable, ou hugger, être agréable au toucher, être agréable à proximité, être agréable tout court. On pouvait pas vraiment dire qu'elle était plus excitée que d'habitude, de son côté la Lillia, c'était à s'attendre d'elle. Fête ou pas, elle était toujours des plus enjouées, bien trop même. Là même à sauter dans les bras d'Adele dans sa petite robe.

On l'avait coiffée et préparée comme pour une fête, pour l'occuper elle au final. Elle ne pouvait décemment pas rester avec la même personne toute la journée. Sans quoi la petite décidait d'aller se balader toute seule, c'est que ça ne finit pas très bien quand ça arrive. Lillia était échangée entre différents Ultimates, qui se mettaient d'accord pour s'occuper d'elle, et là c'était Owain. Il lui faut le temps de passer ses gants dans ses cheveux pour se reprendre, Owain. Il remarque après que Jan n'est pas loin derrière et qu'il le regarde.

- Oh, hey, Jan, Il approche le blond et le salue par habitude plus que par nécessité. Ils avaient tous les deux été levés par les cris incessants d'E.V.E après tout. Ils se voyaient tous les jours. T'as déjà donné ton cadeau ? Ou reçu même ?

 

...C'est Noël !

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La petite hoche la tête à ce que lui dit la plus grande. Elle avait une odeur sucrée, non sans trop tomber dans l'excès, une touche acidulée à la narine. A quelle couleur associe-t-elle ce détail ? Quel paysage ? Lillia visionnait une tarte aux pommes refroidissant à la fenêtre d'une petite maison dans la prairie. Une gourmandise généreuse, la touche de beurre sur la pâte nécessaire fait qu'elle dore au soleil lointain. Adele devrait attendre avec impatience de délicatement ranger sa pâtisserie avec des petits pots de yaourt vanille. Les soins qu'elle y prodigue reflètent un souhait sincère chez elle d’authenticité. Même son odeur lui est particulière ((ce panier d'osier, elle doit le porter avec elle maintenant même, Lillia l'imagine bien à son bras où qu'elle aille)), même son odeur lui est personnelle, choisie spécifiquement par ses soins.

-« ... C’est pour ça que je pense que non seulement il faut trouver un parfum adapté à soi-même, mais il aura aussi une odeur différente selon ton odeur de peau ! Il en faut, des éléments, pour trouver celui qui sentira le mieux sur nous.

Elle la regarde de grands yeux. Adele lui porte ses propos et une lente prise de conscience prend Lillia. Elle n'avait jamais porté attention à sa propre odeur. Enfin, pas au point où elle portait attention à celles des autres. L'enfant avait l'odeur de l'aliment qu'elle avait consommé le plus récemment. Chips aux bonbons, légumes aux sauces, un changement aussi constant que son humeur, aussi constant que ceux avec qui elle reste. Elle a l'impression d'inspirer leur odeur, garder avec elle une petite part d'eux. Voir ça comme de petits cristaux invisible à l’œil nu dont elle a une petite collection, garder ces petits sachets avec elle, elle le fait, elle aimait regarder leurs éclats à travers la lumière. Toujours dans ses bras, elle l'est, peut-être un peu plus distraite, est-ce un début de fatigue ? C'est vrai qu'avoir à suivre Owain d'abord et le voir faire un échange de lancé de chaises n'est pas des plus reposant. Elle repense une seconde à la peur qu'elle a eue quand-

- Malheureusement, non, j’ai à peine eu le temps de respirer que cette chère Adele m’a kidnappé pour tuer sa solitude. Je suppose que mon Secret Santa attendra qu’elle ait trouvé le sien.

En voilà un don elle n'a su déceler l'odeur - un petit mystère sur deux pattes. Il s'échappe à son approche, est proche sans trop l'être. Ce a le don d'émerveiller Lillia, comme on le dit si bien on voudra toujours ce qu'on n'a pas.

- Quant à la personne qui m’a, je suppose qu’elle ne m’a pas encore trouvée.

Est-elle même dans la salle alors qu'il prononce ses mots ? Elle a du glisser, s'échapper comme elle le fait si souvent. T'oublier, elle a du oublier que c'est toi.

- Bon, attends une seconde, Lillia, j’ai quelque chose à faire !

Elle la suit du regard, hoche de la tête. Adele tourne sur elle-même dans son énergie habituelle, tape ses mains ensemble en un un.

- Owain, Owain, es-tu prêt à recevoir ton cadeau ?

Deux et-

- Si c'est un portrait de toi avec rolling in the deep écrit dessus je l'affiche dans ma chambre illico presto, il lui sourit tout content, allez, qu'est ce que t'as pour moi ? »

Dans la masse de gens, Lillia aperçoit certains en train de manger. Ses yeux s'illuminent, dans le mouvement général, elle commence à les suivre.

 

...C'est Noël !

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Le rire éclatant, Owain se surprend - lui puis les autres.

-Wow, c'est touchant Cuddle - ça se voit que t'y as fourni des efforts, Owain tient son oeuvre, l'expression peut-être une touche maladroite de ne savoir comment s'y prendre. C'est si, personnel. Il semble se rassurer finalement, la bouille satisfaite, tire étroitement les bords du papier de ses mains pour plus clairement regarder ce qu'il y a à y voir.

- "Gg pour le shiba inu, il est très ressemblant , s'il avait pas l'air déjà content qu'Adele soit avec lui, il était clair qu'un enthousiasme transparent taversait de part et autre de sa gestuelle, ses tics du visage. Le grand sourire, la voix un peu plus portante, claire, enjouée. Une bienséance qui échappait à son contrôle en sorte, agréablement surpris, c'était lui.

- J'aime beaucoup la tête que tu m'as faite, hahah

Il l'invite à se rapprocher de lui, le ruban entre les doigts, lui demande si elle veut bien lui décrire par quoi elle a commencé et fini le cadeau. Il lui dit qu'il trouve drôle le like a sir pour sa classe au milieu de tout le reste, qu'il l'affichera sur le mur de sa coloc. Ses coups de crayons sont propres il remarque, et que c'est beaucoup mieux qu'il pourrait jamais faire ((qu'il n'est bon qu'à filmer et même ça c'est douteux des fois, que dans sa vie il en a pris des choses derrière l'appareil - mais surtout pas que des bonnes))

Au même moment, Jan obstrue la vue de la petite, occupé à ce qu'elle ne s'ennuie pas assez pour aller disapraître à nouveau. Cils clignent et pupilles fixent son visage au blond, sa peau pale. Un 'hmm' compréhensif sort de ses lèvres closes, une réflexion, peut-être ? Une pause sûrement. Ce dure un moment. Elle le regarde dans le blanc des yeux. Peu à peu, la petite se rapproche un peu plus de l'ultime pianiste, son penchant indiquant qu'elle allait l'enlacer d'abord, mais elle glisse plutôt ses mains dans les poches du blond platine - dépose dans l'une d'elles quelque chose. Elle s'en détache presque immédiatement en un saut, secouant ses bras en vague au dessus d'elle, repartie courir. Des onomatopées de voiture à la bouche elle court autour d'Adele et Owain, ((dernier qui pose un simple ah de constat, sans rien, blessant dans d'autres circonstances peut-être, il y était habitué, mais en même temps pas tout à fait. Tant qu'il ne la perd pas de vue ça ira il se dit, il espère plutôt - parce que cette bêtise de laisser le flow couler avant de la trouver risquer sa vie pour une broutille, il connaît, il l'a fait et il la refera aujourd'hui même.))

Plus préoccupé par celle qu'il appelle avec affection Cuddle, il glisse de ses poches l'E.V.Ephone dont il coche les cases pour affirmer avoir bien avoir reçu le cadeau de son Secret Santa. Elle est assez proche pour le voir, il range l'engin aussi rapidement qu'il l'a sorti - avec un regard un peu plus terre à terre, un sourire plus discret, jette un coup d’œil aux bruyants alentours.

- J'sens la réunion des groupes après les 24h de marge sera pas très gaie."

((Jan, pour sa part, remarquera que fut glissé dans sa poche un stylo à 5 mines, utilisé par de nombreux musiciens pour écrire leurs partitions.))

 

...C'est Noël !

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-"Allez les tourtereaux, vous me direz ce qu'il en retournera." Owain les taquine, et les salue finalement.

Lillia, elle, saute pour leur dire au revoir, jusqu'à ce qu'elle ne les voie plus, mêlés à d'autres foules. L'excitation s'éteint, elle maintient ce grand sourire sur les lèvres, mêle d'une main maladroite des doigts qui viennent serrer une main plus grande qu'elle. Elle ne dit pas qu'elle ne quittera pas Owain à nouveau, elle s'apprête à le faire sou peu, elle n'en est pas consciente encore. Lui non plus d'ailleurs, qui accepte l'étreinte et resserre ses phalanges autour des siennes.

Observer d'autres ultimates se donner en spectacle pour offrir des cadeaux plus extravagants les uns que les autres. Lillia et Owain sont comme de grands enfants devant certains d'entre eux. ((On entend le memelord se mettre à crier des encouragements comme lui les connaît si bien, Lillia à côté se contenter d'applaudir le spectacle qu'on lui présente.)) On aurait dit un festival. La décoration manque peut-être, si ce n'est celle des flocons de l'extérieur. L'ultime tête en l'air mimique les habitudes de l'autre, comme après cette rencontre motivé. Il lui jette ce regard, rassuré et souriant - reprend ses manies comme si de rien était.

Elle avait son œil sur lui, s'égarait un instant. S'il feignait être blessé lorsqu'elle ne le regardait pas, il y avait ces fois ou Lillia le lâchait sans seconde pensée, et que lui est pris dans ce constat que tout attachement qu'il aurait pu montrer irait se perdre là quelque part avec sa mémoire à elle. Parce qu'elle ne ressent sa présence que des fois ne signifiait pas qu'il lui fallait oublier ce que ça lui fait, entre mêlés, frustration d'être celui qui faille porter le poids de deux, et fierté de garder près quelqu'un a qui il tient ((et qu'il veut protéger)).

Arrive le moment où elle disparaît, vient le frapper comme ça le fait d'habitude, d'une façon qui n'en est que familière encore. Au delà de l'inquiétude que ça crée, une remarque qu'il en est un parmi d'autres à être derrière elle. Il ne la cherche pas, parce qu'il est temps pour lui de la lâcher. Si elle est si déterminée à s'échapper, elle finira par trouver un moyen de la même manière dont elle finit par trouver un moyen de le retrouver quand cela l'arrange. Si y'avait quelque chose qu'il ne comprendrait jamais c'est la capacité à pister de la petite, à courser ses proies de tant de volonté. A l'esprit la pensée de voir des gens qu'il n'a pas pu croiser encore, les circonstances de l'épreuve autre part, les mots d'Adele en tête, son cadeau dans la main.